Jocaste prépare Œdipe à la visite de Tirésias. Le jeune roi refuse de se soumettre à cette coutume, mais Jocaste insiste et Œdipe accepte à contrecœur. Acte III, La nuit de noces : Œdipe face à Tirésias pp. 104-105, de Il se jette sur Tirésias.. À.. Fils de roi. 11Le désert est le lieu par excellence de laccomplissement du destin. Toutes les routes convergent vers le croisement de trois chemins, vers le lieu de lhomicide de Laïos. Si le désert apparaît comme un labyrinthe dinnombrables parcours, pour Œdipe il nexiste quun seul parcours possible, celui qui lui a été dicté par loracle dApollon, en direction de Thèbes. Le choix des lieux du tournage la campagne, le désert, la ville, des costumes ceux de Polybe, Jocaste, et des masques de loracle et du Sphinx, crée une atmosphère archaïque et onirique. Dans un décor maghrébin désertique, Pasolini mélange la culture africaine antique, lAntiquité sumérienne et la tradition aztèque, pour représenter un désert allégorique, en tant que contexte physique hors du temps, rendu symbolique par lemploi de panoramiques horizontaux. De plus, il utilise un filtre orange pour raviver la couleur ocre des montagnes désertiques, quil définit lui-même comme la couleur chaude du mythe, de lHistoire, du désert. Le décor du film témoigne ainsi dun éloignement décisif de la réalité politique et sociale italienne, par rapport à lœuvre cinématographique antérieure de Pasolini. Lespace visuel semble vouloir échapper à lespace réel. Jean Cocteau, La Machine infernale, 1934, 78 p, Grèce est celle de lautochtonie ; lautre étant le ŒDIPE : prenant sa course vers la droite. Vainqueur! Il sélance et sort par la droite. Le Sphinx glisse dans la colonne, disparaît derrière le mur, reparaît sans ailes. De même, le second personnage mis en scène, la matrone, est tout aussi loin du mythe. Il sagit dune femme anonyme, dont la désignation est empruntée à lantiquité romaine : cest, étymologiquement la femme dun citoyen. Mais le terme a évolué vers un sens péjoratif, pour qualifier une mère de famille, au physique le plus souvent imposant, qui aime bavarder et faire des commérages. Cocteau réalise un amalgame entre ces deux connotations car elle aime, de toute évidence, bavarder, et montre toute son énergie quand elle sindigne des actes de son fils, très banals : monter sur la table, criant, gesticulant, piétinant. Mais elle est aussi dans son rôle de mère de famille, dans la situation banale de ne pas pouvoir se faire obéir de ses fils adolescents : la maison est devenue inhabitable, cest impossible de sentendre Enfin, elle représente la vie des citoyens, le petit peuple avec ses préoccupations on crève de famine, les prix montent, il faudrait un homme à poigne et elle en a le langage quotidien, presque vulgaire : cette maudite bête, des micmacs, le Sphinx quil dit. Cest précisément parce que Tirésias est aveugle au monde des hommes, aux réalités terrestres, quil peut percevoir le sacré, linvisible. Cest pourquoi Œdipe peut qualifier les yeux de Tirésias par une comparaison : il y voit son avenir comme dans une boule de cristal. Plusieurs images renvoient à lidée que ses yeux sont un sorte de livre ouvert, avec la reprise du verbe lire. Analyse : coup de théâtre. Un élément crucial naît du récit des souvenirs et instaure le doute.
Ainsi sétablit une étrange frontière, fragile, entre la vie et la mort. Œdipe comprend doù lui viennent ses cicatrices puis avoue naïvement avoir tué un vieil homme au carrefour de Daulie et de Delphes. Jocaste disparaît soudain. Petits-enfants de Cadmos et Harmonie ont un destin absolument-Les rythmes créent une sensation détouffement, accumulation de verbes dactions 2ème tirade, rythme binaire qui mime le tricotage, je passe et repasse. La parole, petit à petit, emprisonne le héros : sangle, garrotte. Ajustement, avant de vouloir dire juste proportion et enfin Dans La Machine infernale, pièce en quatre actes jouée le 10 avril 1934, Cocteau reprend le mythe antique dŒdipe, hérité de lauteur grec Sophocle, pour présenter sa propre conception du tragique et de la place des hommes dans le monde Abominable. Je le préviendrai, je le sauverai, je le-https:portail.lapossession.ac-reunion.frwordpressblogtl-2014?p288ticket Jean Cocteau aux Baux-de-Provence. Photographie de Lucien Clergue
-www.étudier.comdisserationsLa-Machine-Infernale-Analyse432932.html mettant en scène le mythe ddipe échappent plus ou Pour déjouer cet oracle dApollon, Jocaste, reine de Thèbes, abandonne son fils, les pieds troués et liés, sur la montagne. Un berger de Corinthe trouve le nourrisson et le porte à Polybe. Polybe et Mérope, roi et reine de Corinthe, se lamentaient dune couche stérile. Lenfant, respecté des ours et des louves, Oedipe, ou Pieds percés, leur tombe du ciel. Ils ladoptent. Jeune homme, Oedipe interroge loracle de Delphes. Le dieu parle: Tu assassineras ton père et tu épouseras ta mère. Donc il faut fuir Polybe et Mérope. La crainte du parricide et de linceste le jette vers son destin. Ecrite en 1932, et jouée pour la première fois en 1934, cette pièce met en scène larrivée dŒdipe à Thèbes, ou plutôt son retour après son départ de Corinthe. En effet, La Voix nous rappelle, avant même que la pièce ne commence, les tenants et aboutissants de lhistoire à laquelle nous allons assister : Œdipe, sétant vu annoncer par loracle de Delphes un destin terrible Il tuera.. Cette même impuissance se retrouve dans la façon, ridicule, de faire disparaître le fantôme, des insultes Or, ces soldats, pourtant doués pour les insultes, nen sont plus capables quand cela devient nécessaire : Le plus bête, cest quon nosait pas. Ou plus on prenait lair gauche.. Moins on trouvait quoi dire, où la symétrie renforce leur paralysie. Les gros mots ne nous sortaient pas de la gorge, on bafouillait, insiste le soldat, et la scène, ainsi décrite, finit par paraître totalement absurde! .